Cépages Armagnac

L’appellation d’origine contrôlée Armagnac répertorie dix cépages entrant dans le cahier des charges : La folle blanche et jaune, le Piquepoult du pays ou Folle Blanche, l’Ugni blanc, le Colombard, le jurançon, la blanquette, le Mauzac, la Clairette, le Meslier Saint-François, le Plant de graisse et le Baco blanc 22A

Dans les faits seuls trois cépages Armagnac ont une implantation représentative. Les autres cépages peuvent être considérés comme des cépages « fantômes », ne représentant que quelques  hectares de production.

Les  trois cépages principaux de l'armagnac

L’ugni blanc, cépage armagnac

C’est le vin blanc parfait pour la distillation : il donne des vins acides et peu alcoolisés. Une fois distillé, l’Ugni blanc donne des eaux de vies amples  et qualitatives.  L'ugni blanc représente 55 % des surfaces déclarées pour la production d'armagnac.

Le Baco blanc 22A, cépage armagnac

Il teint son nom de son créateur, François Baco (1865-1947), pépiniériste à Peyrehorade et est le  résultat  de l’hybridation de folle Blanche et de Noah, un cépage américain. C’est à ce jour le dernier hybride autorisé en Europe.

Le Baco blanc, grâce à son rendement  et sa capacité à produire des eaux de vie d’une grande qualité  au vieillissement,  garde une belle présence avec  35 % des surfaces déclarées pour la production d'armagnac.

François Baco (1865-1947)

François Baco, cépage Armagnac

La Folle Blanche ’piquepoult’, cépage armagnac

C’est le cépage historique de l’Armagnac décimé par le phylloxera. Sa difficulté à être greffé n’a pas permis une plantation en volume. L’ancien cépage roi de l’Armagnac par la finesse des eaux de vies  obtenues ne représente  plus que 1 % des surfaces déclarées pour la production d'armagnac.